Antoine, infirmier
Polaroïd d'Antoine, infirmier

D’après l’INSEE, la part
des hommes travaillant comme
infirmiers en 2022 était de

15 %

Antoine

Infirmier

J’ai eu mon diplôme d’aide-soignant en 2009, après le bac, et jusqu’en 2016 j’ai exercé en maison de retraite. Par la suite, j’ai eu la possibilité de passer un concours pour devenir infirmier, concours que j’ai obtenu et qui m’a permis de reprendre mes études et d’obtenir le diplôme d’infirmier en 2019. Je travaille comme infirmier depuis la crise du COVID. Ma mère était infirmière, et enfant je passais beaucoup de temps à l’hôpital : c’est de là qu’est venue ma vocation.

Concrètement, je suis dans la rééducation : soins de pansements, accompagnement vers l’appareillage (pour les personnes amputées par exemple), soins d’urgence en lien avec le centre de consultation.

Il y a de plus en plus d’hommes dans les écoles d’infirmier, j’ai pu observer les évolutions au fil des années. Les représentations ont changé : à mes débuts, on disait systématiquement « il faut aller chercher l’infirmière » alors qu’aujourd’hui les patients eux-mêmes masculinisent davantage le terme. L’image d’Epinal de l’infirmière – associée à celle du médecin – est en train de disparaitre, même s’il reste du chemin à parcourir.

Être un homme et exercer la profession d’infirmier en 2023 est valorisant : cela permet une plus grande diversité dans le métier, et le fait d’être minoritaire est plus un atout qu’une problématique. Jamais personne parmi mes proches ne m’a d’ailleurs fait de remarque sur le caractère supposément « féminin » de mon métier. Et surtout, c’est un métier dans lequel on s’engage avant tout par vocation et par conviction, comme l’ensemble des métiers du soin d’ailleurs.

Il ne faut pas hésiter à se lancer : on manque d’infirmiers, et le fait d’être un homme, loin d’être un handicap, sera même plutôt vu positivement, notamment durant la formation. Alors si vous avez la conviction que ce métier est fait pour vous, rejoignez-nous !

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