Amanza, mécanicienne
Polaroïd d'Amanza, mécanicienne

D’après l’INSEE, la part
des femmes travaillant dans
l’automobile en 2022 était de

18,8 %

Amanza

Mécanicienne dans un garage

Pour moi, l’automobile est à la fois une vocation et une histoire familiale. Mon père a un garage, et, très tôt, j’ai su que c’était le domaine dans lequel je travaillerai par la suite. J’ai passé un Bac pro mécanique, puis un Bac + 2 orienté vers la gestion d’équipe spécialisée dans l’automobile. Ayant commencé à exercer à 15 ans, j’ai connu plusieurs expériences dans la région parisienne, dans différents garages. Aujourd’hui encore, je continue à apprendre, notamment en me spécialisant dans le domaine des poids lourds.

Paradoxalement, quand j’ai annoncé à mes proches que je souhaitais devenir mécanicienne, les réactions négatives ont plus porté sur un choix de facilité – dans le sens où mon père tient un garage – que sur le fait que ce monde est encore vu comme étant très masculin. J’ai dû expliquer que ce choix était mûrement réfléchi, que j’étais certaine de mon envie de travailler dans ce domaine. Par la suite, j’ai travaillé dans différents garages, et le plus souvent les expériences ont été très positives.

Si le milieu de la mécanique demeure largement masculin, ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de place pour les femmes, bien au contraire. Aujourd’hui, une femme mécanicienne sera même très recherchée ! Les femmes connaissent souvent une montée en compétence rapide – en partie liée à leur ambition d’avoir leur propre garage. S’il y a bien une chose dont je suis certaine, c’est qu’une femme mécanicienne compétente n’aura aucune difficulté à trouver du travail !

Il faut faire preuve de caractère, ne pas hésiter à s’imposer, montrer qu’on est aussi légitimes que les autres membres de l’équipe. Si j’avais un message à donner aux jeunes femmes qui hésitent à se lancer, ce serait très positif : quand on a une passion il faut la suivre jusqu’au bout, et si on ne doute pas de soi ça fonctionnera.

Retour en haut