Véra, conductrice du métro
Polaroïd de Véra, conductrice de métro

D’après l’INSEE, la part des femmes
travaillant dans le transport et la
logistique en 2022 était de

27,7 %

Véra

Conductrice de métro

Depuis un an maintenant, j’exerce la profession de conductrice de métro. Précédemment, j’ai travaillé plusieurs années comme agent de station, avant de faire une formation qui m’a permis d’accéder à mon poste actuel.
Conduire un métro, c’est un poste à responsabilité : plusieurs centaines de personnes comptent sur vous pour se déplacer, ce n’est pas rien. C’est d’ailleurs ce qui m’anime dans mon travail : je trouve extrêmement motivant d’être engagée pour la mobilité des publics. Je souhaitais d’ailleurs depuis longtemps occuper ce poste, dès mon entrée dans l’entreprise en tant qu’agent de station, et j’en tire une réelle fierté.

Quand on pense à mon métier, c’est vrai que spontanément on imagine plutôt un homme, d’ailleurs on parlera plutôt de « conducteurs » que de « conductrices » de métro. Cette image correspond encore en partie à la réalité du métier, mais petit à petit la profession se féminise. Surtout, et c’est le plus important à mes yeux, être une femme n’est en rien pénalisant pour faire ce travail. Que ce soit durant les formations ou dans le quotidien de mes missions, je n’ai jamais ressenti la moindre gène sur le sujet. Au contraire, j’ai même été complimentée par ma famille qui savait que c’était important pour moi d’accéder à ce poste.

Si des femmes souhaitent faire le même métier que moi je n’ai qu’une chose à leur dire : rejoignez-nous ! Une conductrice de métro aura besoin des mêmes qualités qu’un bon conducteur : il faut être calme, maître de soi-même et en permanence attentif à la situation. Si c’est votre ambition, il n’y a aucune raison que vous n’y arriviez pas !

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