Sylvain, aide-soignant
Polaroïd de Sylvain, aide-soignant

D’après l’INSEE, la part
des hommes travaillant comme
aides-soignants en 2022 était de

9 %

Sylvain

Aide-soignant

Je suis aide-soignant depuis 10 ans en rééducation orthopédique. Avant, j’ai travaillé pendant 12 ans dans la restauration, notamment comme serveur. Durant mes dernières années dans la restauration, j’ai pu échanger à plusieurs reprises avec des soignants, et peu à peu j’ai eu envie de changer de carrière. J’ai donc fait un bilan de compétence, qui m’a amené sur les métiers de la santé et du social, et je me suis lancé : j’ai passé un concours, et après son obtention, j’ai effectué 10 mois de formation. Ma candidature spontanée dans un établissement de santé a été acceptée peu après. J’étais déterminé à devenir aide-soignant, et ce qui était au départ une reconversion est devenu au fil du temps une véritable vocation.

Aujourd’hui, le métier est encore très majoritairement féminin. En revanche, cela n’a jamais été un problème pour moi. Quand on travaille en équipe, le groupe et les attentes liées à notre profession prennent complètement le dessus sur les questions de genre. Le secteur est largement féminin certes, mais ça n’a aucune incidence concrète. Des amis ont pu me demander si cela ne me dérangeait pas de travailler avec des équipes féminines, et alors ? En réalité, la plupart de mes proches ont été ravis de voir que j’avais trouvé un poste qui me convenait, et une fonction dans laquelle j’étais parfaitement épanoui.

On a besoin de beaucoup d’aides-soignants, et c’est un métier qui a du sens ! Quelqu’un qui souhaite s’engager dans cette voie a l’assurance de trouver du travail après sa formation, un travail valorisant et enrichissant. Ce serait absurde d’hésiter à cause de la représentation genrée du métier. Si on est fait pour être aide-soignant, on s’épanouira à coup sûr. Dans ce métier, c’est le sens de l’autre et la communication qui priment.

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